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ménopause: ça va saigner!

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ménopause: ça va saigner!
16 mars 2007

voila pour les besoin du scenario que je suis en

voila pour les besoin du scenario que je suis en train d'ecrire, HOLY, je suis plongee dans des recherches sur jesus, sa vie son oeuvre. je suis tombee sur cette photo que j'adore. si vous en trouvez de ce genre, de grace, envoyez les moizjly_web_print

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1 février 2007

le labyrinthe de pan

04j'ai regarde ce film hier et ca a ete un vrai choc. d'abord visuellement, les effets speciaux a l'ancienne sont d'un esthetisme hallucinant, la photo, les decors, les costumes... l'histoire est tres simple; espagne franquiste, ofelia et sa mere enceinte vont vivre avec le colonel vidal, qui a pour mission d'eliminer les rebelles republicains. ofelia, fascinee par les contes de fees, y decouvre un labyrinthe garde par un faun, qui lui revele qu'elle est la reincarnation de la princesse du monde sous terrain. elle doit realiser trois epreuves afin de prouver sa purete. le film suit alors les aventures magiques d'ofelia ainsi que la sombre realite de la guerre civile espagnole. le mal humain, incarne par le colonel vidal, s'avere bien plus effrayant pour ofelia que les creatures monstrueuses qu'elle rencontre.

ce conte de fees pour adultes est un vrai chef d'oeuvres; a la fois triste et merveilleux, emouvant, tendre, cruel, violent, sanglant, c'est un melange d'horreur gore, de fantasy, de drame, il y a tout dans ce film. a la fois tres simple et tres original, ce film m'a epoustouflee. depuis hier je ne parviens pas a me le sortir de la tete, la musique m'a hantee toute la nuit, j'en ai pleurer pendant plusieurs heures hier et je n'en suis toujours pas remise.

a voir absolument

laurie

26 décembre 2006

moi moi moiberg

Bonjour noël, bonjour Spielberg:

Voici ma première vrai intervention écrite dans ce que j'appelerais Ménopause d'un roux.
bien sûr Ménopause a tenu à garder certaines valeurs des cotas:
- l'asiatique
- la blanche, plus blanche que blanche
- le roux.

En fait roux est un bien gros mot. Je ne suis pas si roux que ça.
L'hiver mes cheveux se mettent à hiberner, comme les hamsters.

C'est pour cela qu'à partir d'aujourd'hui même je tenais à faire un discours universal music:



STOP AUX BLAGUES ROUQUINE LAISSEZ NOUS EN PAIX,
FIER, FIER D'ETRE DIFFERENT,
NE NOUS LAISSONS PAS MARCHER SUR LES PIEDS,
OUI, OUI AUX PAYSANS!


ceci était un communiqué de l'association roux sans frontières.

6 décembre 2006

hier soir, j'ai eu envie de me couper, ça faisait

hier soir, j'ai eu envie de me couper, ça faisait longtemps. je ne sais pas pourquoi. la seule chose qui m'en a empeché, c'est que je n'avais rien pour le faire. ça m'a manqué, mais pourquoi ce désir de voir couler le sang? pourquoi ce soulagement dans la douleur? pourquoi cette satisfaction intense et perverse de s'infliger ça? une sensation de pouvoir, de pouvoir sur ce soi meme. c'est mon corps, j'en fais ce que je veux, je peux meme le detruire si j'en ai envie. l'acte de rebellion ultime n'est pas de detruire les autres mais de se detruire soi meme.

quand je vois les cicatrices sur mon bras, vestiges de ma pitoyable tentative, ça me plait, j'espère qu'elles ne disparaitront jamais. j'en suis fière, fière d'en etre responsable, fière de ce qu'elles représentent. je deteste au plus haut point les cicatrices sur mes jambes, je pourrai les arracher si j'en avait le courage. mais ces marques sur mon bras, elles représentent ce que je suis, ce que j'étais en ce moment précis du 8 juin 2005, ce que je serais toujours. peut etre un jour serais-je heureuse et sereine (meme si j'en doute), mais elles seront toujours là pour me rappeler cette période, comme un tatouage permanent disant, "j'ai essayé de me tuer".

je n'ai plus peur de montrer mon bras désormais. c'est ce que je suis et je l'assume. j'ai des problèmes, je suis perturbée, a prendre ou a laisser (comme dirait arthur). j'ai meme cette envie de montrer aux gens, qu'ils sachent une fois pour toute.

"i am a cutter", c'est comme ça. apres tout qui a decrété que c'était anormal? ce mal que je m'inflige, peut etre l'infligerai-je a autrui si je ne le faisais pas a moi meme. quand la douleur est trop forte, la douleur mental, parfois on a ce besoin de la détourner vers autre chose, quelque chose de superficiel, comme la peau. la lame pénètre doucement et facilement a travers ma chair, et tout devient chaud, le sang jaillit, la tete tourne, la blessure fait mal, et l'esprit entre dans une transe soudaine et intense. pendant les quelques secondes que dure cette jouissance, j'oublie tout, mon cerveau est en stand by, je n'ai plus mal nulle part. c'est meilleur que tout, c'est intense. comme si ce sang qui sort de mes veines pour lentement couler le long de mon bras était porteur de cette frustration, de ce sentiment impossible a decrire que je ressens a chaque seconde de chaque journée. mais l'extase est trop courte, la douleur se fait plus intense, le cerveau reprend ses esprits: essuyer le sang, desinfecter la plaie, se débarrasser des preuves. la jouissance est partie mais la satisfaction reste. satisfaction d'avoir eu le courage d'agir, de ne pas subir. agir contre les conventions, contre la morale collective. agir contre soi, contre ce corps qu'on deteste, envoyer un signal au mental. je ne peux pas controller mon mental mais je peux controller mon corps. je ne peux pas empecher mon ame d'avoir mal, mais je peux faire mal a mon coprs. qhand l'impression que tout en soi est mort, quelle meilleure preuve que le sang qui coule pour se dire, d'accord je suis vivante, je me coupe, je saigne. quelle meilleure image que le sang qui coule, la chair qui s'ouvre pour illustrer cette douleur mentale impossible a decrire?

laurie

6 décembre 2006

MRS DALLOWAY

Elle regardait ainsi à travers la vitre la vieille dame d'en face montant à l'étage. Laissons la monter les escaliers si elle le voulait ; laissons la s'arrêter ; laissons la ensuite gagner sa chambre, comme Clarissa l'avait souvent vu faire, entrouvrir ses rideaux puis à nouveau se poster à l'arrière, dans l'ombre. Quoiqu'on pense de cela - cette vieille femme regardant par la fenêtre, inconsciente d'être vue elle-même... Il y avait quelque chose de solennel dans cela ; mais l'Amour et la Religion détruiraient cela, quoique ce soit, la privauté de l'âme. L'odieuse Kilman détruirait cela. Cette vision lui donnait envie de pleurer

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6 décembre 2006

MRS DALLOWAY

L'Amour et la Religion ! pensait Clarissa, revenant dans la salle d'essayage, frissonnante et fébrile. Comme cela était détestable, détestable ! Maintenant que Miss Kilman n'était plus présente devant elle, cela la bouleversait - cette idée. Ce sont les choses les plus cruelles du monde, songeait-elle, les imaginant lourdes, brûlantes, dominantes, hypocrites, indiscrètes, jalouses, infiniment cruelles et dépourvues de scrupules, dressées sur le palier, dans un macintosh ; l'Amour et la Religion. Avait-elle jamais essayé de convertir quelqu'un ? Ne souhaitait-elle pas à chacun d'être simplement lui-même ?

6 décembre 2006

Victor Hugo« Discours sur la peine de mort » (15

Victor Hugo
« Discours sur la peine de mort »

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(15 septembre 1848)

« Je regrette que cette question, la première de toutes peut-être, arrive au milieu de vos délibérations presque à l'improviste, et surprenne les orateurs non préparés.
   Quant à moi, je dirai peu de mots, mais ils partiront du sentiment d'une conviction profonde et ancienne.
   Vous venez de consacrer l'inviolabilité du domicile, nous vous demandons de consacrer une inviolabilité plus haute et plus sainte encore, l'inviolabilité de la vie humaine.
   Messieurs, une constitution, et surtout une constitution faite par la France et pour la France, est nécessairement un pas dans la civilisation. Si elle n'est point un pas dans la civilisation, elle n'est rien.
   (Très bien ! très bien !)
   Eh bien, songez-y, qu'est-ce que la peine de mort ? La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie. (mouvement). Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare la civilisation règne. (Sensation)
   Messieurs, ce sont là des faits incontestables. L'adoucissement de la pénalité est un grand et sérieux progrès. Le XVIIIème siècle, c'est là une partie de sa gloire, a aboli la torture ; le XIXème siècle abolira la peine de mort. (Vive adhésion. Oui, oui !)
   Vous ne l'abolirez pas peut-être aujourd'hui ; mais n'en doutez pas, demain vous l'abolirez, ou vos successeurs l'aboliront. (Nous l'abolirons ! Agitation !)
   Vous écrivez en tête du préambule de votre constitution : « En présence de Dieu », et vous commenceriez par lui dérober à ce Dieu, ce droit qui n'appartient qu'à lui, le droit de vie et de mort. (Très bien ! très bien !)
   Messieurs, il y a trois choses qui sont à Dieu et qui n'appartiennent pas à l'homme : l'irrévocable, l'irréparable, l'indissoluble. Malheur à l'homme s'il les introduit dans ses lois. (Mouvement !) Tôt ou tard elles font plier la société sous leurs poids, elles dérangent l'équilibre nécessaire des lois et des mœurs, elles ôtent à la justice humaine ses proportions ; et alors il arrive ceci, réfléchissez-y, messieurs, que la loi épouvante la conscience. (Sensation)
   Je suis monté à cette tribune pour vous dire un seul mot, un mot décisif, selon moi ; ce mot, le voici.
   (Écoutez ! Écoutez ! )
   Après Février, le peuple eut une grande pensée : le lendemain du jour où il avait brûlé le trône, il voulut brûler l'échafaud. (Très bien ! - D'autres voix : Très mal !)
   Ceux qui agissaient sur son esprit alors ne furent pas, je le regrette profondément à la hauteur de son grand cœur. (A gauche : Très bien !) On l'empêcha d'exécuter cette idée sublime.
   Eh bien, dans le premier article de la constitution que vous votez, vous venez de consacrer la première pensée du peuple, vous avez renversé le trône. Maintenant consacrez l'autre, renversez l'échafaud. (Applaudissements à gauche. Protestations à droite.)
   Je vote pour l'abolition pure, simple et définitive de la peine de mort. »

Actes et Paroles I, « Avant l'exil »,
Discours devant l'Assemblée constituante, 15 septembre 1848.

6 décembre 2006

PAULINE ROLAND - VICTOR HUGO

(écrit en décembre 1852)

Elle ne connaissait ni l'orgueil ni la haine ;
Elle aimait ; elle était pauvre, simple et sereine ;
Souvent le pain qui manque abrégeait son repas.
Elle avait trois enfants, ce qui n'empêchait pas
Qu'elle ne se sentit mère de ceux qui souffrent.
Les noirs événements qui dans la nuit s'engouffrent,
Les flux et les reflux, les abîmes béants,
Les nains, sapant sans bruit l'ouvrage des géants,
Et tous nos malfaiteurs inconnus ou célèbres,
Ne l'épouvantaient point ; derrière ces ténèbres,
Elle apercevait Dieu construisant l'avenir.
Elle sentait sa foi sans cesse rajeunir ;
De la liberté sainte elle attisait les flammes,
Elle s'inquiétait des enfants et des femmes,
Elle disait, tendant la main aux travailleurs :
La vie est dure ici, mais sera bonne ailleurs.
Avançons ! - Elle allait, portant de l'un à l'autre
L'espérance ; c'était une espèce d'apôtre
Que Dieu, sur cette terre où nous gémissons tous,
Avait fait mère et femme, afin qu'il fût plus doux.
L'esprit le plus farouche aimait sa voix sincère.
Tendre, elle visitait, sous leur toit de misère,
Tous ceux que la famine ou la douleur abat,
Les malades pensifs, gisant sur leur grabat,
La mansarde où languit l'indigence morose ;
Quand, par hasard moins pauvre, elle avait quelque chose,
Elle le partageait à tous comme une sœur ;
Quand elle n'avait rien, elle donnait son cœur.
Calme et grande, elle aimait comme le soleil brille.
Le genre humain pour elle était une famille.
Comme ses trois enfants étaient l'humanité.
Elle criait : progrès ! amour ! fraternité !
Elle ouvrait aux souffrants des horizons sublimes.

Quand Pauline Roland eut commis tous ces crimes,
Le sauveur de l'église et de l'ordre la prit
Et la mit en prison.

6 décembre 2006

LE DORMEUR DU VAL - RIMBAUD

C'est un trou de verdure, où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent; où le soleil, de la montagne fière,
Luit: c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme:
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine.
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

5 décembre 2006

VIRGINIA WOOLF

" c'est écrire qui est le véritable plaisir, 

etre lu n'est qu'un plaisir superficiel"

virginia woolf, journal d'un écrivain

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